Artistes
Pierre Alechinsky
Pierre Alechinsky est né à Bruxelles en 1927.
Gaucher, dans ses jeunes années, il a été obligé par ses professeurs à écrire avec sa « belle main », la droite. En revanche, il pouvait utiliser sa main gauche, pour des tâches alors considérées comme moins nobles et moins importantes comme… le dessin ! Il a alors développé un caractère ambidextre singulier. Utilisant ses deux mains, il a la capacité d’écrire simultanément et en miroir, aptitude qu’il utilise dans sa production artistique.
D’origine juive, la famille Alechinsky a fui l’arrivée des troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a notamment trouvé refuge, pour quelques mois, en 1940, à Rieupeyroux (Aveyron). Le jeune garçon a gardé pour ce lieu un attachement manifeste. De retour en Belgique, Pierre Alechinsky a repris son cursus. Il a suivi des études à l’École nationale supérieure d’architecture et des arts décoratifs de Bruxelles (La Cambre), dont il est diplômé en 1948. C’est à cette période qu’en toute liberté il a commencé à peindre et à exposer.
Il a développé son identité artistique au gré de ses voyages et de ses multiples rencontres. Ainsi, dès la fin des années 1940, il a fréquenté les pionniers du surréalisme et en 1949, il adhère au mouvement Cobra qui aura une influence marquante dans son œuvre.
En 1954, Pierre Alechinsky a rencontré l’artiste chinois Walasse Ting. Cet événement fut déterminant dans sa découverte de la calligraphie. Dès l’année suivante, il a entrepris, avec sa femme Micky, un premier voyage en Orient qui a marqué définitivement son rapport à la création. En effet, graphisme et écriture composent l’axe charnière de son Œuvre. Elément sensible dans ses compositions au caractère calligraphique mais aussi dans le choix de ses supports de création. Le monde du livre et de l’écriture lui sont chers : il y entre régulièrement et par différents biais. S’il a collaboré avec des artistes de tous horizons, il a entretenu des liens particuliers avec ceux issus de la poésie et de la littérature comme Dotremont notamment.
L’artiste a effectué son premier voyage aux États-Unis en 1961 et y a depuis régulièrement exposé. C’est d’ailleurs à New York, en 1965, qu’il a commencé à produire des œuvres où entrent en jeu ses « remarques marginales » : œuvres distinctes inscrites dans de petites cases, alignées en prédelles ou entourant une œuvre principale parfois de taille plus importante. C’est également à New York qu’il a expérimenté la peinture acrylique. Grâce à sa fluidité et à son séchage rapide, cette technique permet des créations vives et instinctives en accord avec sa vision de la création artistique.
Célébré à travers le monde, il a exposé et expose encore dans de nombreux pays : France, Belgique, États-Unis, Mexique, Japon, Espagne, Roumanie, Suisse, Danemark… Pierre Alechinsky a aussi été lauréat de divers prix prestigieux au cours de sa carrière incomparable. Celle-ci a de nouveau été saluée en 2018, au Japon, où l’artiste a eu le « bonheur » de recevoir le Praemium Imperiale. Considéré comme le prix Nobel dans le domaine des arts, il est attribué depuis 1989 par la famille impériale au nom de l’Association japonaise des beaux-arts.
Alfonso Alzamora
Né à Barcelone en 1951, Alfonso Alzamora nous présente ses « Icônes » (peintures à l’huile et sculptures).
Une des « Icônes » d’Alfonso est la Ménine. Il s’inspire du célèbre tableau de Diégo Vélasquez « Les Ménines » (1656). Selon lui, la Ménine représente l’archétype féminin.
« Avec sa structure formelle carrée (c’est la seule figure anthropomorphe que je connaisse qui a la même mesure verticale et horizontale), avec des hanches surdimensionnées par effet de la crinoline, elle a toujours été une icône de la féminité. Elle représente la fertilité, la création et nous rappelle d’une certaine façon les déesses de la fécondité de l’Antiquité. »
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES :
2017
“Dona Ambrosia de Castello”, Museu Arxiu de Sant Andreu de Llavaneres, Barcelona, Espagne
« Icônes », Galeria Azur, Spa, Belgique
2016
Galerie Het Cleyne Huys, La Haya, Pays-Bas
“SALINAS / ALZAMORA”, Galería Aina Nowack, Madrid, Espagne
“La escala de l’enteniment”, Espai Volart 2, Fundació Vilacasas, Barcelona, Espagne
“La escala de l’enteniment”, escultura pública, Universitat Pompeu Fabra, Barcelona, Espagne
2014
“Los límites de la figuración”, Galería Alejandro Sales, Barcelona, Espagne
2013
“SFdG”, Sant Feliu de Guíxols, Girona, Espagne
“Menina Rojo Rothko”, Palau de l’Abadia, Sant Joan de les Abadesses, Girona, Espagne
“99 Meninas de 102×72 cm”, Ordis, Girona, Espagne
2012
“MMXII”, Km7 Espai d’Art, Saus, Girona, Espagne
“Homenaje a Isaac Albéniz y Alicia de Larrocha”, escultura pública, L’Auditori, Barcelona, Espagne
2011
Galería Pèrgamon, Barcelona, Espagne
2010
Galerie Het Cleyne Huys, La Haya, Pays-Bas
“Esculturas negras”, Km 7 Espai d´Art, Saus, Girona, Espagne
EXPOSITIONS COLLECTIVES :
2017
“Negre”, Km 7 Espai d´Art, Saus, Girona, Espagne
2016
“Grandes Formatos”, Km 7 Espai d´Art, Saus, Girona, Espagne
2015
“L’Aigua”, Galeria Marges-U, Cadaqués, Girona, Espagne
“11 años de Km 7”, Km 7 Espai d´Art, Saus, Girona, Espagne
“Icon(s)”, Maison Particulière, Art Center, Bruselas, Belgique
2013
“Aperitivos de Arte”, Galerie Het Cleyne Huys, La Haya, Pays-Bas
2012
“Blanco”, Km7 Espai d’Art, Saus, Girona, Espagne
2011
Art Solidari, CaixaForum, Barcelona, Espagne
2010
“Grandes formatos”, Km 7 Espai d´Art, Saus, Girona, Espagne
Galerie Het Cleyne Huys, La Haya, Pays-Bas
ACQUISITIONS PUBLIQUES
Fundació Miró de Barcelona
Art Gallery of Hamilton, Canadá
Olympic Museum Lausanne, Suiza
Collecció d’Art de l’Avui
Consejo Superior de Deportes, Madrid
“Collecció Testimoni” de La Caixa, Barcelona
Fundació Vilacasas, Palafrugell, Girona
Fundació Fran Daurel, Barcelona
Museu d’Història de Catalunya, Barcelona
Fundació Caixa de Girona, Girona
Fundació Vilacasas, Can Framis, Barcelona
Fons d’Art de la Creu Roja de Catalunya
Fundació AMYC, Aravaca (Madrid)
Fundació Perramón, Ventalló (Girona)
L’Auditori de Barcelona
Collecció Bassat d’Art Contemporani
Universitat Pompeu Fabra, Barcelona
Laura Bofill
L’intérêt profond de Laura Bofill pour la peinture se développe très tôt. Issue d’une famille d’artistes, elle se familiarise jeune à la pratique. Après une formation à l’Ecole industrielle de Barcelone, elle quitte l’Espagne pour Londres, mégalopole foisonnante dont le melting-pot culturel va profondément influencer l’artiste. Le paysage urbain, les formes et les volumes des villes – qu’ils soient traités en vide ou en plein, qu’il s’agisse de leur omniprésence ou au contraire de leur disparition – deviennent le sujet central de l’artiste.
Son intérêt grandissant pour l’effervescence des métropoles la pousse à l’été 2005 à s’envoler pour New York où elle s’inscrit pour suivre des cours de dessin à la School of Visual Arts. La Grosse Pomme sera la clé de tout le travail de Laura Bofill. Graphique, mouvante, mystérieuse, elle imprégnera sa démarche, l’éclectisme d ‘une pratique qui décline les médiums : la photographie, la peinture, le dessin, comme les matériaux : l’acrylique, le papier, la toile ou la résine, permettant à l’artiste de multiplier les effets de matière et de texture.
Son travail interroge notre relation aux villes, le rôle et la puissance de leurs architectures, mais aussi l’influence de leurs infrastructures : leurs routes, leurs ponts, leurs ascenseurs, leurs escalators, leurs halls, lieux de rencontre ou au contraire lieux d’isolement.
Attirée dans son travail par le mouvement, la temporalité et le déplacement, l’artiste explore un temps le champ de l’audiovisuel pour le délaisser rapidement et revenir à l’image picturale qui lui permet seule de concentrer sujet et technique, de matérialiser la forme et le temps dans le geste.
L.-A. van den Brand
Sa spécialité est de réaliser des œuvres (tableaux et sculptures) aux couleurs vives.
Ses œuvres sont étroitement liées à celles du groupe Cobra. En effet, elle réalise ses croquis à l’aide d’un épais trait noir puis, elle remplit la surface obtenue de couleurs.
Elle obtient alors un épais relief.
Ses toiles et ses sculptures dégagent une atmosphère de joie, d’énergie et de liberté que chacun peut ressentir lorsqu’il est en présence de ses œuvres.
Clemens Briels
A l’âge de 11 ans, Clemens Briels gagne la compétition de dessin de son école primaire. Le sujet de son travail est la crucifixion. Le Christ est mort mais un talent pour le dessin est né.
A l’âge de 16 ans, sous l’impulsion de Tom Smits, un célèbre dessinateur de Cartoon, Clemens commence à dessiner des cartoons pour des magazines allemands et néerlandophones. Il était évident que Clemens voulait une vie qui regroupait créativité et le souhait d’être confronté à des challenges.
Il voulait être un artiste. Mais Clemens provient d’une famille nombreuse. Et il devait commencer à contribuer financièrement aux frais en payant pour sa chambre et sa pension. Et donc, s’inscrire à l’académie aurait été anormal dans sa situation – l’académie était quelque chose que ses parents n’envisageaient pas. « Deviens professeur comme ton frère Pieter… tu auras un job assuré. »
Il s’inscrit à l’académie d’Eindhoven en publicité. Il rate les critères d’admission pour assister aux cours de jour à l’académie. Il doit alors assister aux cours du soir. Mais ce n’était pas une mauvaise chose puisque la journée il pouvait commencer à travailler. Son premier travail ? Messager à la Rabobank. Après ses cinq années, il a commencé à travailler comme graphic designer, puis directeur artistique, illustrateur et finalement comme creative director. Mais sa destinée l’appelait toujours.
Et à l’âge de 46 ans, Clemens décida de devenir artiste.
Il parcourt alors le monde, en quête d’inspiration. Ses voyages en Orient, en Amérique et dans les Caraïbes sont à l’origine de ses premières toiles.
Son style, il l’appelle son antipode. Des images de sources inconnues. Avec le ressenti pour les contrastes, il transforme les thèmes de la vie quotidienne en images différentes, accessibles et audacieuses. Pleine de couleurs, avec des influences évidentes Latino-Américaines. Avec un manque de respect pour les règles académiques de perspective. Briels est un sculpteur, peintre. Il créé aussi des sculptures en verre. Mais sa signature est et restera toujours le regard optimiste et coloré sur la vie.
En 2002, il est le premier artiste hollandais à être sélectionné en tant qu’artiste officiel des Jeux Olympiques d’hiver de Salt Lake City. En 2004, lorsque la flamme olympique fait le tour du monde, il est honoré et fier de porter le flambeau olympique au cœur d’Amsterdam.
Ses expositions se suivent les unes après les autres aussi bien en Europe, qu’en Amérique du Nord, aux Caraïbes, Moyen-Orient, Singapour,….
Monica Cantillana
Sculpteur, peintre et céramiste d’origine chilienne.
PRIX :
Premier Prix en Sculpture au 28ème Libr’Art – Libramont-Chévigny (2015)
Mention d’Honneur « Femmes du Monde » -Monaco (2015)
2ème Prix en Sculpture au Concours du Millenium de la ville d’Olne, (2005).
Prix de l’Ambassade d’Espagne au Concours “Christophe Colomb” (1992).
Premier Prix en Sculpture au 3ème Libr’Art- Libramont-Chévigny (1990).
Médaille d’Or Internationale, Académie des Arts Contemporains d’Enghein.(1988)
EXPOSITIONS :
Europartfair / Amsterdam (2019)
La Boîte de Pandore 2 / Château de Waroux / Alleur –Belgique (2019)
Enabel / Bruxelles (2019)
Foyer Culturel de Trooz (2019)
ART3F Bruxelles 2018 – MECENAVIE / Bruxelles (2018)
« Ni una menos » Galerie La Spirale / Bruxelles (2018)
« La Boîte de Pandore », le CNAP-AIAP -Au Palais / Arlon/ Belgique (2018)
Carrousel du Louvre, Paris (2018)
ArtCéram2017 – Espace Wallonie / Liège / Belgique (2017)
International Artists from Picasso / Out Sint-Jan Museum / Bruges /Belgique (2017)
Variations de Printemps – Thuiller Gallery- Paris (2016)
Exposition Matiz Tropical – Galeries EWA et la Espirale Liège /Belgique (2016)
PAKS Gallery- MAMAG-Blindenmarkt-Autriche (2016)
Carrousel du Louvre – Effetto Arte Gallery- Paris (2015)
« Voyage »- Balastra Galerie- Balâtre -Belgique (2015)
« Femmes du monde» Colombia Artistica –Monaco (2015
Château d’Oupeye- Oupeye – Belgique (2O15)
Affordable Art Fair- Bruxelles – Balastra Gallery (2015)
Ernest-Pignon-Ernest
Ernest-Pignon-Ernest est un artiste plasticien autodidacte né en 1942 à Nice.
« Depuis le début des années soixante, au siècle dernier, et avec quelques décennies d’avance sur les formes répertoriées désormais en tant qu’arts de la rue, Ernest Pignon-Ernest a mené, avec une stupéfiante disponibilité, une aventure sans autre exemple qui conjugue maîtrise technique, probité existentielle et faculté d’habiter poétiquement le monde. Unique par sa tenue éthique et esthétique, un tel parcours, en chacune de ses étapes et quels que soient les thèmes abordés, a réussi le rare prodige de concilier un engagement sans concession ni reniement avec une expression artistique d’une extrême exigence. »
(André Velter, Ernest Pignon-Ernest, Gallimard, 2014)
Depuis près de 50 ans, il appose en effet sur les murs des cités des images peintes ou sérigraphiées sur du papier. Pour lui, l’œuvre ne prend véritablement sens qu’une fois contextualisée dans son environnement architectural et social : « … au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image. Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» .
« Je ne fais pas des œuvres en situation, j’essaie de faire œuvre des situations. »
EXPOSITIONS :
2017
- Galerie Azur , Spa, Belgique
- Maison Jean Ferrat, Antraigues-sur-Volane, France
- Chapelle du Méjan, Arles, France
- Bibliothèque Louis Nucera, Nice, France
- MAMAC, Nice, France
2016
- Galerie Bartschi, Carouge, Suisse
- Eglise abbatiale de Saint-Pons, Paris, France
- MUCEM, Marseille, France
- Mediathèque de la ville de Guyancourt, France
- Lelong Editions, Paris, France
2015
- Musée Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières, France
- Abbaye d’Auberive, Haute-Marne, France
- Espace d’art contemporain, Bédarieux, France
2014
- Espace Paul Rebeyrolle, Eymoutiers, France
- Musée de Vire, France
- Chapelle Saint-Louis-Hôpital de la Salpêtrière, Paris, France
- Galerie FAIT & CAUSE, Paris, France
- Galerie Lelong, Paris, France
Cynthia Evers
L’ art ne reproduit pas le visible, il rend visible.
Paul KLEE, Théorie de l’ Art moderne.
Reproduire la réalité n’a de sens qu’en terme d’utilité. L’art n’étant pas utile mais nécessaire, il en découle qu’on attend de l’artiste qu’il nous émeuve, qu’il ravisse ou subjugue notre regard, qu’il bouscule nos certitudes. Si l’œuvre d’art, quelle qu’elle soit, peinte, sculptée ou projetée sur un mur, ne nous touche pas, elle est perdue, ou du moins reste vaine, superflue, provisoire. Si elle ne se grave pas dans le cœur, si elle ne s’inscrit pas dans la durée, elle n’atteindra pas son objectif : réconcilier l’homme avec son environnement, la magie du réel qui l’entoure, les gisements splendides enfouis dans son imaginaire. Une photographie d’une banale table de cuisine, si elle est prise avec le souci d’intéresser ou d’intriguer le spectateur par son côté intime, inattendu, vivant, relève déjà de l’art car il y a un point de vue choisi par l’opérateur, comme une sorte de commentaire qu’il ferait par le truchement de l’image. Que dire alors du même sujet, tout aussi commun, dessiné ou peint ? Il exigera une longue patience, le savoir-faire de la distanciation, non pas par défi mais pour tirer de l’objet ou de la scène un effet différent, une valeur autre, nouvelle, essentielle. Cette table, ces verres, ces bouteilles, ces mains, ces pieds, ces fenêtres de chaque jour n’ont une séduction que si je les vois en dehors de leur usage ; un paysage n’a de chair et de profondeur que si je le contemple d’abord avant de l’arpenter. A fortiori si le sujet est saisi par le crayon ou le pinceau, au bout d’un long exercice d’observation, d’intériorisation, de transposition. C’est ainsi, et seulement de cette manière, que nous nous mettons à aimer les choses et l’univers. La vraie vie, disait Proust, c’est la littérature. Et l’art, bien entendu, son maître à penser par le geste et le regard. Ce qui a été transfiguré par les mots ou les couleurs et qui va signifier et non plus seulement servir, qui va transmettre de la beauté, du mystère, de la plénitude peut-être, après avoir été employé ou traversé sans plus.
Cynthia Evers travaille dans cette optique : à partir de la réalité, d’un choix on ne peut plus prosaïque, elle franchit pas à pas la frontière du visible et nous plonge dans le monde de la représentation mystérieuse, fascinante, sidérante même. Que ces verres soient si vrais, sans qu’ils puissent pour autant servir à quelque chose, que ces mains et ces pieds soient si charnels et humains sans qu’ils n’aient jamais foulé que du papier, que ce couple s’étreigne si magnifiquement sans que cet homme et cette femme se soient connus ailleurs que sur une toile, tient du miracle. Ici pourtant point de performance mais de l’attention sans relâche, de l’engagement extrême à ne pas trahir l’âme d’un modèle ou d’une nature morte, l’envers secret et muet des êtres et des choses, la raison d’être d’une présence, d’une rencontre, d’un instant d’existence au sens profond, étymologique, du mot : exister, sortir de, se trouver en dehors, être vivant…
Et que ce soit en grande partie au crayon nu et noir que l’artiste y parvienne relève véritablement de l’exploit. Un exploit humble que seul notre œil conquis approuvera avant qu’il ne transmette à tout notre être le bonheur de voir le quotidien ainsi loué, le temps perdu ainsi retrouvé, le mouvement de la vie si merveilleusement libéré.
Michel Ducobu
Née à Bruxelles le 22 février 1962.
FORMATIONS :
De 1981 à 1985 : Académie Royale des Beaux-Arts de Liège avec Maurice Musin et Freddy Bunkens – section peinture.
De 1982 à 1985 : Académie Royale des Beaux Arts de Liège en cours du soir avec Maddy Andrien – section sculpture.
EXPOSITIONS :
2020
Exposition « Le Printemps dans l’Art », Galerie d’Art du Château Mottin, Hannut, Belgique
Exposition « Cynthia Evers et Alain Janssens » à la galerie du Domaine Provincial de Wégimont, Belgique
4ème Biennale Versaillaise, Versailles, France
Exposition personnelle Chapelle du Collège, CARPENTRAS, France
Exposition personnelle, Galerie William Montaudié, Cahors, France
Exposition « 9x 10/10 », Galerie William Montaudié, Cahors, France
2019
Exposition ARTCONNECTION Münster, Allemagne
Exposition personnelle à la Galerie Art Valley, Sint-Pieters-Kapelle, Belgique
Exposition « La boîte de Pandorre 2 », ART EXPO WAROUX, Château de Waroux, Belgique
Exposition personnelle à la Galerie ArtPero de Crupet, Belgique
Exposition Konst Kulturwoch zu Wäiswampich, Centre culturel de Wäiswampich, Grand Duché du Luxembourg
participation au parcours/exposition des Fêtes de la St Martin, Tourinnes, Belgique- exposition « 5 aus 3 » (fünf Künstler aus drei Ländern: D, NL, B), Eschweiler, Allemagne
Exposition « le nu » organisée par le Lion’s Club Imagine, Linkebeek, Belgique
Exposition « Les Papillons de Carpentras », toiles retenues par le jury, Chapelle du Collège, Carpentras, France
Exposition « La Scène » intitulée « Catharsis », Château de la Chaussée, Brain sur Allonnes, France
Exposition « Summertime » Galerie Fox, Eupen, Belgique
Exposition « Prescriptions » , 2 artistes au CHR de Huy, Belgique
Exposition « Trace et Mouvement », TEM 2019, Espace d’Art Contemporain et son jardin, Goviller, France
Exposition Galerie Artine à Ostende, Belgique
Exposition « Sculptures Monumentales 2019 », Square Armand Steurs, Bruxelles
Exposition en duo « Instants de Vie » au Musée de la Corbillière, Mer, France
Exposition personnelle à la Galerie Fox, Eupen, Belgique
Exposition 4 artistes à la Colorida Gallery, Lisbonne, Portugal
Mobil’Art 2019, 9è Biennale d’Art Contemporain, Espace Prémontrés, Liège, Belgique
Exposition personnelle « Solitudes » à la Art Gallery Charlotte Van Lorreinen, Tervueren, Belgique
2018
Les Fêtes de la Saint Martin, Tourinnes.
Galerie L’Art du Temps Luxart, Arlon.
Pop-Up à Knokke avec ArtMagna
Exposition des finalistes du concours CHELSEA FINE ART COMPETITION, NYC, États-Unis
« Sculpture monumentale », Square Armand Steurs, Bruxelles. Création d’une oeuvre 3D.
Festival « Les Papillons de Carpentras ». Exposition des toiles retenues par le jury, Chapelle du Collège
Galerie L’Art du Temps Luxart, Arlon
L’Art d’Ici et d’Ailleurs, Espace Mengold, Huy, octobre
Biennale de Beauce, France
Espace ArianneH, Nodebais
Château « les Waleffes »
Mairie Le Barcarès, France
Château de Vierset, Vierset-Barse
Galerie Down to Art, Gent
2017
Fêtes de la St Martin à Tourinnes-La-Grosse, chez Arianne Hecht.
Agora Gallery, Chelsea, New York, oct/nov.
Chapelle du Collège de Carpentras, « Les Papillons s’envolent » exposition des toiles remarquées par le jury 2017, oct. Remporte le ler prix du jury.
Galerie Thuillier, Paris, France, sept/oct.
« Petite Galerie », Huy, septembre.
Festival « Les Papillons de Carpentras », France, juillet/août.
Maison des Arts de Le Barcarès , France, juillet.
Salon International des Compagnons M.A.E. de La Panne, juillet.
Galerie Château Mottin à Hannut.
MOBILART 2017, 8ème Biennale d’art contemporain, Espace Prémontrés à Liège.
Exposition Ramifications, projet ArtÉus, Chaudfontaine.
Cobalt International Gallery, Bruxelles.
NOWART, Inarte Werkkunst Gallery, Bergamo, Italie.
Exposition Hiver 2017, Place Suisse des Arts, Lausanne, Suisse.
Evelyne Galinski
Née en 1950 à Marseille
D’une puissance plastique et d’une présence charismatique indéniables, les sculptures d’Evelyne Galinski émergent d’un entre-deux mondes pour le moins étrange où rêve et réalité semblent coexister dans la plus parfaite des harmonies. Propices au recueillement, voire à la méditation, ses personnages énigmatiques, à la lisière parfois de l’androgynie, n’appartiennent à aucune époque précise et les voiles et autres bandelettes qui les vêtent en partie ne cachent nulle blessure ni ne sont une allégorie d’une souffrance quelconque mais bien plutôt les attributs accompagnant la naissance d’une nouvelle humanité libérée des affres de nos existences repliées sur elles-mêmes et esseulées. Messagères atemporelles dont les yeux fermés expriment dans un silence d’une grande intensité une plénitude salvatrice, les sculptures d’Evelyne Galinski deviennent les confidentes de nos pensées, les accueillent sans jugement aucun et nous font part d’un secret intime et universel qui est le fondement même d’une vie réellement vécue. Grâce à une maïeutique mystérieuse et envoûtante, ses personnages nous invitent à regarder en nous-mêmes et à cheminer jusqu’à ce que nous atteignions ce fameux secret enfoui en chacun d’entre nous : être pleinement présent au
moment présent. La force de l’œuvre profondément émotionnelle et spirituelle d’Evelyne Galinski est de nous plonger au cœur de la vie même, dans son essence originelle, au-delà de toutes nos fallacieuses représentations mentales. (Stéphane Richard)
Philippe Geluck
Véritable homme-orchestre, dessinateur, humoriste, comédien, homme de radio et de télévision, Philippe Geluck est né à Bruxelles en 1954.
Diplômé de l’Institut Supérieur Arts de la Scène (INSAS) en 1975, il commence une carrière de comédien dans les principaux théâtres belges pendant une dizaine d’années. En 1976, il fonde le Théâtre Hypocrite.
Parallèlement, Philippe Geluck dessine et expose ses dessins et aquarelles loufoques dans des galeries à Bruxelles, Paris, Londres, Milan, Copenhague, Neuchâtel et Dallas.
En 1980, Geluck épouse Dany. C’est sur le carton de remerciement de leur mariage qu’apparaissent pour la première fois un Chat et Madame. Leur position explicite choque les vieilles tantes.
En janvier 1983, son fils Antoine nait : un chaton emmailloté rejoint le couple de chats sur le faire-part.
Le 22 mars 1983, Le Chat apparaît dans Le Soir pour la première fois et lance son fameux « Pif ! Paf ! Pouf ! C’est un bon début. » Très vite, il devient la mascotte du journal. Depuis, plus de 8000 dessins y sont publiés mais paraissent également internationalement dans la presse espagnole, portugaise, allemande, iranienne, suisse, hollandaise, italienne et américaine.
Depuis 1986, 20 albums du Chat sont parus, tous chez Casterman, ainsi que cinq best of, trois tomes de l’Encyclopédie Universelle, trois Docteur G, neuf Fils du Chat pour les enfants et 2 recueils de textes et de dessins impolis, Geluck se lâche et Geluck enfonce le clou. Le Chat, c’est aussi des cartes postales, des langues de Chat en chocolat, des vêtements pour les enfants…
En télévision, depuis 1979, Philippe Geluck conçoit ou anime près de 1500 émissions frappées du sceau de son humour (Lollipop, Un peu de tout,…). De 1999 à 2006, on l’a vu sur France 2 dans Vivement Dimanche Prochain avec Michel Drucker. Et depuis 2000, il fut longtemps l’un des piliers de la bande à Ruquier dans On a tout essayé.
À la radio, Geluck participe de 1987 à 1999 au Jeu des dictionnaires et à La Semaine Infernale, en Belgique, avant de dispenser ses conseils sur France Inter en 1992, aux côtés de Laurent Ruquier dès 1996, ensuite sur Europe 1 dans On va s’gêner, et depuis la rentrée de septembre 2014 sur RTL dans Les Grosses Têtes.
Pour les 20 ans du Chat, en 2003, Geluck présente à l’École nationale des beaux-arts à Paris une exposition monumentale qui voyagera ensuite à Bruxelles, Bordeaux et Rennes, attirant plus de 350.000 visiteurs. Depuis lors, ses dessins, toiles et sculptures sont exposés dans de nombreuses galeries et salons d’art contemporain.
EXPOSITIONS
1972 – Dessins et aquarelles. La Vénus de Milo ou les dangers de la célébrité. Exposition collective pour le Ready Museum, à Bruxelles, Paris, Londres, Milan, Copenhague…
1972 – Dessins et aquarelles. Encrayonnements 2, exposition collective, Galerie Maya, à Bruxelles.
1973 – Aquarelles. Encrayonnements 3, exposition collective, Galerie Maya, à Bruxelles.
1974 – Aquarelles. Exposition personnelle, Galerie Maya, à Bruxelles.
1978 – Dessins et aquarelles. Exposition personnelle, Galerie De Cercle, à Ostende.
1979 – Dessins, aquarelles, objets et sculptures. Exposition personnelle au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
1979 – Aquarelles. Exposition collective et Prix du public à la Cartoonale de Knokke.
1982 – Dessins et aquarelles. Exposition personnelle, Galerie JL, à Ostende.
1991 – Première exposition personnelle du Chat : dessins, planches, gouaches, sculptures et toiles acryliques à la Galerie Van De Weghe, à Bruxelles.
1992 – Exposition du Chat : dessins, planches, gouaches, sculptures et toiles acryliques à la galerie L’Art Modeste, à Paris.
2003 – La Grande Expo : dessins, aquarelles, planches, gouaches, objets, sculptures, toiles acryliques, mur vidéo et bornes sonores. Le Chat s’expose dans la cour vitrée de l’École des beaux-arts de Paris.
2004 – La Grande Expo au Palais du Cinquantenaire, à Bruxelles.
2004 – La Grande Expo à la Galerie des beaux-arts, à Bordeaux.
2006 – La Grande Expo aux Champs Libres, à Rennes.
2008 – Le Chat (dessins, toiles acryliques et objets) s’installe au Salon du livre, à Paris.
2008 – La Grande Expo à la Charité-sur-Loire.
2008 – Exposition de toiles lors de l’inauguration de la Place du Chat à Hotton.
2009 – Regards croisés sur la BD belge au Musées royaux des Beaux-Arts, à Bruxelles.
2009 – Exposition de toiles à la Galerie Lansberg, à Paris.
2010 – Exposition de toiles à la BRAFA, à Bruxelles.
2010 – Exposition de toiles et dessins à la Galeria Cortina, à Barcelone.
2010 – Exposition dans le cadre de la 1ère édition d’Istambulles (Festival International de la Bande Dessinée d’Istanbul), à l’Institut Français, Taksim, à Istanbul.
2011 – Exposition de toiles et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2012 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2012 – L’Expo du Chat à la galerie des Petits Papiers et à la Lancz Gallery au Sablon, ainsi que chez Schleiper, à Bruxelles.
2013 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2013 – Exposition de toiles, de dessins et de statues à la Galerie Lierhmann, à Liège.
2013 – Exposition de toiles, sculptures, collages et dessins à la Galerie Pallade, à Lyon.
2014 – Expositions de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2014 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à Art Paris, en France.
2014 – Exposition de dessins à Drawing Now, à Paris.
2014 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à Mekanik Strip à Anvers, en Belgique.
2014 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la Galerie Azur à Spa, en Belgique.
2015 – Exposition de toiles, dessins et sculptures chez Galartis (Galerie Catherine Niederhauser) à Lausanne, en Suisse.
2015 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2015 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à Art Paris, en France.
2015 – Exposition « Le Chat et les Droits de l’Homme » dans le hall de la Cour européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg, en France.
2015 – Exposition de sculptures « Le Chat au journal », customisés par de grands artistes contemporains en vue d’une vente aux enchères au profit du Fonds Erasme, à Art Brussels, en Belgique.
2015 – Exposition de toiles à la Galerie Petits Papiers lors de l’Affordable Art Fair d’Hong-Kong, en Chine.
2016 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2016 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à Art Paris, en France.
2016 – Exposition « L’Art et Le Chat » au Musée en Herbe, à Paris.
2016 – Exposition de toiles, dessins et sculptures chez Galartis (Galerie Catherine Niederhauser) à Lausanne, en Suisse.
2017 – Exposition de toiles, dessins et sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
2017 – Exposition de dessins, d’estampes, de toiles et de sculptures au Golf de Naxhelet, à Wanze, Belgique.
2017 – Exposition de dessins, d’estampes, de toiles et de sculptures à Art Elysée, Paris.
2018 – Exposition de dessins, d’estampes, de toiles et de sculptures à la BRAFA, à Bruxelles.
Christophe Jacrot
Né en 1960, Christophe Jacrot se fait d’abord connaître dans le monde du cinéma avec plusieurs courts-métrages, pour la plupart primés, et un long-métrage, Prison à domicile, qui offre à Elie Kakou son dernier rôle. Puis il choisit de se consacrer entièrement à la photographie, art qu’il pratique depuis l’adolescence et qu’il peut exercer sans contrainte.
Il engage alors un projet sur les intempéries et il poursuit ce projet sur le “mauvais temps” dans de nombreuses villes, qu’il photographie sous la pluie ou sous la neige : New York, Hong Kong, Chicago, Macao, Tokyo, Lisbonne, Londres… Puis, peu à peu, il se tourne vers le grand nord : le Groenland, tout d’abord, puis l’Islande, où il se rend pour la première fois fin 2014, avant d’y effectuer cinq autres voyages entre début 2015 et mi 2016.
« La neige apaise tout, on dirait qu’elle porte en elle le silence ou, plutôt, que dans l’espace qui sépare deux flocons, entre les flocons, il y a le silence. » Jón Kalman Stefánsson (auteur islandais), La Tristesse des Anges (Gallimard, 2009)
« A mes yeux il y a deux grandes façons de photographier le monde: saisir son horreur (il y a de quoi faire !), ou le sublimer. J’ai choisi la seconde. » Christophe Jacrot
Exposés à Paris, New York, Hong Kong, Bruxelles, Istanbul, Londres, Tokyo, Shangaï…. les clichés de Christophe Jacrot connaissent un important succès.
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES :
2016
Galerie de l’Europe, Paris, France
Galerie Art Passions, Genève, Suisse
Urs von Unger Gallery, Gstaad, Suisse
2014
Heist photography, Londres, Angleterre
Galerie de l’Europe, Paris, France
2013
Artistry, Singapour, Malaisie
Young Gallery, Bruxelles, Belgique
Kunstlicht Gallery, Shanghai, Chine
2012
Galerie de l’Europe, Paris, France
New York Axelle Fine Arts, New-York, Etats-Unis
Kikayou
Né en 1966 dans le Sud de la France.
Très jeune il se passionne pour le dessin, la peinture et la sculpture. L’univers de Basquiat le fascine, Warrhol le bouscule, Dali l’enthousiasme et Villeglé l’inspire. De cette combinaison hétéroclite, Kikayou puisera son imaginaire qu’il couchera sur la toile. A mi-chemin entre le PoP Art et le Street Art, l’artiste affiche un style décalé et coloré où lumière et la matière s’entrechoquent pour créer l’émotion.
Sensible à ce qui l’entoure, Kikayou utilise son art comme le vecteur d’un message optimiste et dynamique résolument tourné vers l’avenir qu’il nous appartient à tous de changer. Il s’amuse à nous livrer sa vision des grandes métropoles, son regard sur le monde artistique, l’actualité. La liste n’est pas exhaustive car tout est digne d’intérêt pour ce créateur qui ne se fixe aucune contrainte. L’art est un espace de liberté qui s’exprime au gré des ressentis.
Ce n’est qu’en 2008 que Kikayou décide de se lancer dans le monde des Galeries et des Expositions. Engagé localement, l’artiste a préféré se consacrer au Sud de la France, estimant qu’il lui fallait être confronté au regard du public avant d’envisager une présence nationale et internationale. Cette démarche symbolise à elle seule l’état d’esprit du créateur, humble et généreux. 2014 marque un virage important de sa carrière. Après avoir été choisi parmi des centaines d’artistes contemporains dans le cadre du concours Alineart, les contacts se sont multipliés et c’est ainsi que l’on pourra retrouver certaines des œuvres de Kikayou au Maroc, en France, Suisse, en Espagne, en Grèce ,…
Corine Linotte
Corine Linotte est née à Duren, RFA, en 1962.
Sa technique de prédilection est le four papier (four primitif). Celle-ci allie la cuisson des pièces à l’enfumage. Les tons varient du beige au noir en passant par l’ocre, l’orange et le pourpre, couleurs de la Terre et du Feu.
S’ inspirant des peuplades et des civilisations du monde, l’artiste les marque de textures végétales et minérales.
Sculptures anthropomorphiques intemporelles uniques, les Hommes de Terre et de Feu et les Arboret’hommes émergeant de l’argile sont les représentants de nos racines qui, puisant leur force dans la Terre, nous rappellent nos liens avec la Nature.
C’est bouche bée qu’elles vous transmettront leur message, vous invitant à la réflexion et au voyage initiatique.
« Toute œuvre d’art est l’enfant de son temps et, bien sûr, la mère de nos sentiments.» (Kandisky)
EXPOSITIONS :
2018
Galerie Azur, Spa, Belgique
2017
Galerie Azur, Spa, Belgique
Galerie Art Pero, Crupet, Belgique
2016
Artceram, Liège, Belgique
Galerie Christie, Soiron, Belgique
2015
Galerie Azur, Spa, Belgique
Espace Punz’art, Orp-le-Grand, Belgique
2014
Galerie Balastra, Balâtre, Belgique
Festival International « André Coppens », Ben-Ahin, Belgique
2013
Galerie les Metamorphozes, Valaire, France
Cobalt International Gallery, Bruxelles, Belgique
Marc-André Metais
Né le 28 novembre 1966 à Paris.
FORMATION :
– 1987-1990 : Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles : Ecole supérieure peinture monumentale. Création d’un mural à l’Auberge de Jeunesse Jacques Brel à Bruxelles sur le thème de Bruxelles.
– 1987 : Académie des Beaux-Arts de Namur : CESS en Arts graphiques.
Prix de peinture et du Jury (composé d’Albert Moxhet, Jean Deblond et Marcel Leruth) en septembre 2013 à l’Espace Christie à Soiron.
Permanent à la Galerie Azur à Spa, Les MétamorphOZes à Valaire (France) et Galería Centro de Bellas Artes à Competa (Espagne) Référencé Artprice
EXPOSITIONS :
2018 :
Galerie Azur, Spa, Belgique
Galería Centro de Bellas Artes, Competa, Espagne
Boutique-Galerie arts2be, Wavre
2017 :
Boutique-Galerie arts2be, Wavre.
Boutique ArteQuadra, Arlon.
Art Shopping Woluwe IV, Cobalt International Gallery, Belgique
Cobalt International Gallery, Bruxelles
Boutique-Galerie arts2be, Wavre
2016 :
Galerie Azur, Spa, Belgique
Salon Antiques & Art Fair, Luxembourg
Galerie Les MétamorphOZes, Valaire, France
Art3F, Galerie Les MétamorphOZes, Heysel
Art Shopping Woluwe III, Cobalt International Gallery, Belgique
2015 :
Salon Antiques & Art Fair, Luxembourg
Galerie numéro #1, Paris XVè
Salon AAF (Affordable Art Fair), Cobalt International Gallery, Bruxelles
32th Antiques & Art Fair, Hasselt, Belgique
Art Shopping Woluwe II, Cobalt International Gallery, Belgique
Festival d’Art contemporain BalCo, Galerie Balastra, Belgique
Galeria Luz de la Vida, Espagne
Moyo
Moyo peint depuis plus de 30 ans. Son œuvre se caractérise par un style vivace, harmonieux, vigoureux sans être violent, et spontané. Le choix des couleurs, issues de sa prime enfance africaine, combiné au mouvement confère à ses toiles un rythme et un aspect mélodieux.
Moyo est à la fois coloriste et dessinateur dans la mesure où la couleur procure la matière, l’épaisseur, l’émotion, et que le dessin assure la base, la structure, l’équilibre. Il est tenant d’une approche figurative qui rend compte de la vie et ouvre le dialogue avec le public.
La diversité de la nature lui insuffle son enthousiasme créateur et lui permet de s’unir à son sujet dans une expression picturale engagée.
Peindre c’est respirer, respirer c’est vivre. Tout art est une évolution, chaque œuvre est une étape nouvelle, rien n’est jamais acquis.
Comme le bruit du vent dans les branches d’un arbre n’appartient pas aux feuilles, la peinture n’appartient pas non plus au peintre. Elle offre une forme de détachement qui aide à aller… au-delà.
2018
- Espace Art Gallery, Bruxelles, Belgique
- Galerie Azur, Spa, Belgique
2017
- Galerie Métanoia, Paris, France
2016 :
- GalerieAzur, Spa, Belgique
- Onze Lieve Vrouwe Galerie, Maastricht, Pays-Bas
- GalerieMonod, Paris, France
2015 :
- Galerie expotempo, Knokke, Belgique
- Onze Lieve Vrouwe Galerie, Maastricht, Pays-Bas
2014 :
- Galerie Azur, Spa, Belgique
- Malmundarium, Malmedy, Belgique
- Christine De Cuyper Art Gallery, Bruxelles, Belgique
Frederic Paul
Marie Thys
Née à Liège le 28 janvier 1954
” On me dit sculpteur à multiples facettes.
Ma passion pour les animaux et leurs comportements m’ont amenée à leur consacrer la grande partie de mon travail.
Les personnages « les Anglais » sortis de l’imaginaire, me permettent de jouer d’un brin d’humour de situations. Des personnages plus romantiques expriment, par ailleurs, certaines attitudes humaine qui m’ont touchée à un moment donné.
Toutes mes sculptures sont réalisées avec des techniques de travail adaptées au sujet.
Certaines sculptures sont créées à partir de terre glaise, d’autres à partir de cire pleine ou de plâtre pour aboutir à cette noble matière qu’est le « bronze ».
Créer pour concrétiser mes observations ou mes émotions est mon objectif.”
FORMATION :
– Humanités artistiques à l’Institut Sainte-Marie à Bruxelles
– Diplôme de l’Ecole de Décoration B.C.M (rue Simonis à Bruxelles)
– 4 ans de cours à l’atelier de sculpture (rue Voot, Woluwe-Saint-Lambert)
PRIX :
– Avril 2002 : Prix Elite Or International et Lauréate en Sculpture du Grand Prix International de Wallonie des Arts Plastiques.
– Mai 2004 : Prix Elite Or International de Wallonie des Arts Plastiques
– Octobre 2013 : Médaille de Bronze au Salon National des Artistes Animaliers à Auteuil (France)
Bernadette Triki
“L’art d’ÊTRE en art”, chemin d’une artiste plurielle
Dès l’âge de 7 ans, Bernadette TRIKI entre dans le Monde de l’Art, l’étudie, l’enseigne et reçoit de nombreux prix internationaux.
Née à Liège (Belgique) en 1958, Bernadette TRIKI montre dès son plus jeune âge un intérêt pour l’expression artistique au sens le plus large. De 7 à 20 ans, elle chante, avec sa sœur Madeleine, pour les disques des chansons de leur mère Nelly TRIKI. Elle gagne ses premiers prix de dessin à 9 ans, et s’oriente vers les études en arts plastiques dès l’âge de 14 ans.
Elle consacre alors une partie de son travail à l’illustration : calendriers, sigles officiels, couvertures de roman, décors, fresques et installations. Elle développe rapidement une esthétique propre qui évoluera logiquement dans le temps.
“UN RAYON DE SOLEIL SUR LA LUMIERE DE L’AME”
Bernadette TRIKI aime la couleur et nous l’offre.
Allant de la fusion à la tendresse, de la passion à la douceur, toutes les émotions s’expriment avec maîtrise et puissance sobre.
Le sentiment de vie intérieure et de relation entre les éléments nous propulse au-delà des limites du tableau.
Chaque toile est une aventure personnelle dans la quête de l’âme, de la raison et du sens. Une aventure que Bernadette TRIKI partage et dont elle s’attache, dans sa création, à distiller la force et la beauté, avec discrétion.
« Mon regard est curieux et amoureux de tout.
Je suis fascinée et passionnée par la beauté profonde.»
La peinture de Bernadette TRIKI est un cheminement vers l’équilibre intérieur, une stimulation et un apaisement de l’esprit. Elle présente tout simplement un régal de beauté pour le plaisir des yeux, un réel CHANT DE LUMIERE.
Formation artistique principalement à Liège.
Nombreux 1ers grands prix internationaux, médailles d’or et prix du public en salons.
Monographie: Bernadette TRIKI. Collection Traces de l’art. Edition Art in Belgium.
Reportage consacré par VEDIA à Bernadette TRIKI
EXPOSITIONS :
– Belgique : Liège, Waremme, Lasne, Charleroi, Knokke, Wavre et Spa
Gand ( One woman show à LINEART ).
– France : Paris ( Quartier Beaubourg,Faubourg St Honoré, Place des Vosges )Annecy, Nice, Saint Paul de Vence, Le Touquet, Saint-Remy-de-Provence.
– Italie : Rome ( Quartier Trevi ).
– Allemagne
– Luxembourg
– Suisse
– USA : New York, Miami.
– Émirats Arabes Unis : Abu Dhabi et Dubaï.