13 Avril, 2024 Galerie Azur

  Lilas Blano est une artiste française d’origine Tcherkesse est  née le 14 mai 1965 à Damas. Elle vit actuellement à Reims, « Cité des sacres et du Champagne ! » où elle y fit ses études à l’école des Beaux-Arts. Elle a d’abord  travaillé dans la publicité et dans l’animation avant de s’engager définitivement dans […]

 

Lilas Blano est une artiste française d’origine Tcherkesse est  née le 14 mai 1965 à Damas. Elle vit actuellement à Reims, « Cité des sacres et du Champagne ! » où elle y fit ses études à l’école des Beaux-Arts. Elle a d’abord  travaillé dans la publicité et dans l’animation avant de s’engager définitivement dans la peinture d’art en 2005.  Elle  a vécu à Londres, à Montpellier et à Luxembourg pour revenir ensuite dans la ville champenoise.

Cette exubérante dessinatrice et coloriste à l’incroyable richesse saisit dans un style figuratif  contemporain une certaine féminité ironique et rebelle.

Enjouée, exubérante, pétillante, les femmes de Lilas Blano se montrent  sûres d’elles et de leur rôle.

Se révèle un univers original aux couleurs chaudes, aux formes découpées, marquées d’un style graphique fort et unique. Vagues réminiscences de l’enfance où l’on découpe le papier pour en faire des robes.  Peut-être,  est-ce ainsi qu’est né ce geste nerveux qui cisèle ses compositions.

« Je casse,  je démantèle,  j’examine,  je recompose. »

Les étoffes aux mélanges de formes géométriques et florales enrichissent les compositions et harmonisent  l’ensemble de ses demoiselles entremêlées aux doux visages.

Ses propres reflets se composent en une scène, multiples attitudes d’une seule, un peu comme dans un bouquet de femmes et de fleurs, peut-être, afin de concevoir un être accompli.

Par ses peintures, Lilas Blano nous convie dans ses « états dames » et nous, nous devenons spectateurs de ses propres émotions.

Par Hervé Leblan

 

Giampaolo donne comme à ses humeurs, aux pensées qui le préoccupent, ses idéaux artistiques. Il exprime ses aspirations d’homme juvenil, aussi bien que le caractère temporaire de l’existence humaine. Il considère avec une ironie douce le battage futile des esprits bornés de ce monde. De même, il se laisse inspirer par des bribes de réalité: attitudes de personnes familières ou rencontrées par hasard, paraissant vivre au jour le jour, pour qui chaque instant pourrait être à nouveau toute la vie. Par là, il peut synthétiser de manière adéquate le fait divers, l’accidentel narratif. bien qu’il puisse en être autrement, il se limite à un mode d’expression spécifique, reconnaissable: par des figures sphériques, des têtes, des poissons et d’autres animaux. Ses formes sont baroques, enflées et malgré tout légères, présentes matériellement, ayant parfois l’esprit absent. Le corps humain, la tête sont les éléments de base des figurines gesticulantes, souvent des couples, s’étirant souvent en hauteur, mais nullement désireuses de s’arracher à la mère terre; une grimace ou une tête bouffonne avec un crâne bien arrondi. Les petits yeux apitoyés ou fourbes se rapprochent; les petites oreilles suggèrent une réceptivité restreinte. Ces statuettes, si elles sont guère influençables, intriguent cependant le spectateur.  Jan Walgrave