Evelyne GALINSKI expose à la Galerie AZUR. Je ne voulais rater l’exposition de ses œuvres sous aucun prétexte, ayant auparavant admiré plusieurs de ses œuvres sur internet, dont FB.

Vivant dans le midi de la France, c’est Caroline CHACHATI, galeriste, qui a accompagné mes pas.

E. GALINSKI nous présente des sculptures figuratives ; ses personnages habitent une dimension poreuse du temps, immergés dans une sagesse millénaire ; dans l’ocre de leur gangue de terre, ils méditent. Paupières closes, corps apaisés, leur intériorité  irradie dans le silence et, c’est à pas de velours que nous entrons communier avec eux.

Si l’artiste est française, probablement d’origine slave, c’est aux confins de l’Asie qu’elle puise son inspiration.  Bien que contemporaine, la facture des œuvres échappe à toute temporalité et englobe  la vie et la mort dans un même transcendance.

Il ne s’agit aucunement d’élaborations lisses, bien au contraire : l’argile, probablement « chamottée », joue d’aspérités qui retiennent le regard ; on y retrouve aussi quelques bandes textiles enduites de barbotine avant cuisson, suivie d’un procédé d’enfumage sélectif. La présentation au Monde est parfaite.

Exposition à conseiller sans réserve à un public en quête de sens, aux adeptes du Zen et, plus simplement, aux amoureux du « Bel Art ». / Anne WUIDAR 02.2020