Clemens Briels

18 October, 2018 Galerie Azur

A l’âge de 11 ans, Clemens Briels gagne la compétition de dessin de son école primaire. Le sujet de son travail est la crucifixion. Le Christ est mort mais un talent pour le dessin est né.

A l’âge de 16 ans, sous l’impulsion de Tom Smits, un célèbre dessinateur de Cartoon, Clemens commence à dessiner des cartoons pour des magazines allemands et néerlandophones. Il était évident que Clemens voulait une vie qui regroupait créativité et le souhait d’être confronté à des challenges.

Il voulait être un artiste. Mais Clemens provient d’une famille nombreuse. Et il devait commencer à contribuer financièrement aux frais en payant pour sa chambre et sa pension. Et donc, s’inscrire à l’académie aurait été anormal dans sa situation – l’académie était quelque chose que ses parents n’envisageaient pas. « Deviens professeur comme ton frère Pieter… tu auras un job assuré. »

Il s’inscrit à l’académie d’Eindhoven en publicité. Il rate les critères d’admission pour assister aux cours de jour à l’académie. Il doit alors assister aux cours du soir. Mais ce n’était pas une mauvaise chose puisque la journée il pouvait commencer à travailler. Son premier travail ? Messager à la Rabobank. Après ses cinq années, il a commencé à travailler comme graphic designer, puis directeur artistique, illustrateur et finalement comme creative director. Mais sa destinée l’appelait toujours.

Et à l’âge de 46 ans, Clemens décida de devenir artiste.

Il parcourt alors le monde, en quête d’inspiration. Ses voyages en Orient, en Amérique et dans les Caraïbes sont à l’origine de ses premières toiles.

Son style, il l’appelle son antipode. Des images de sources inconnues. Avec le ressenti pour les contrastes, il transforme les thèmes de la vie quotidienne en images différentes, accessibles et audacieuses. Pleine de couleurs, avec des influences évidentes Latino-Américaines. Avec un manque de respect pour les règles académiques de perspective. Briels est un sculpteur, peintre. Il créé aussi des sculptures en verre. Mais sa signature est et restera toujours le regard optimiste et coloré sur la vie.

En 2002, il est le premier artiste hollandais à être sélectionné en tant qu’artiste officiel des Jeux Olympiques d’hiver de Salt Lake City. En 2004, lorsque la flamme olympique fait le tour du monde, il est honoré et fier de porter le flambeau olympique au cœur d’Amsterdam.

Ses expositions se suivent les unes après les autres aussi bien en Europe, qu’en Amérique du Nord, aux Caraïbes, Moyen-Orient, Singapour,….